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Côté Lecture
9 octobre 2009

Seul dans le noir

Paul Auster

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"Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain." Ainsi commence le récit d'August Brill, critique littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam, laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dans des conditions atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad... Pour échapper aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui l'assaillent dans cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dans des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies. Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 Septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la "catastrophe" d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'invention romanesque. (Présentation de l'éditeur)

Autant j'avais adoré Brooklyn Folies, autant je suis passée à côté de celui-là. Après un début prometteur, je me suis ennuyée jusqu'à, à peu près, une cinquantaine de pages avant la fin. Je me suis perdue. Je suis déçue de ne pas avoir retrouvé le bonheur que j'avais éprouvé à la lecture de Brooklyn Folies, aussi je réessaierai avec d'autres titres de cet auteur.

Pal: 150 - 1 = 149!

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Commentaires
B
J'ai préféré le précedent.
M
Je vois qu'on partage le même amour de la lecture et des livres... Je découvre votre blog avec plaisir!<br /> Marc
S
Eh bien moi, j'ai préféré celui-ci à Brooklyn Folies ;)
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